On ne le répète pas assez : l’assurance vie permet de transmettre un capital à ses proches en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse, mais elle constitue aussi une aide précieuse en cas de besoin ponctuel de trésorerie. Comment ? Grâce au système des rachats, ici décryptés pour vous.
nnnnUn bon filon pour doper ses revenusn
Les retraits – ou plus exactement les rachats – ont pour objectif de vous donner des revenus réguliers en fonction d’une périodicité décidée avec votre assureur. Ils vous permettent en effet d’obtenir une partie ou la totalité de votre capital avant l’échéance du contrat d’assurance-vie. Déposés sur votre compte bancaire tous les mois ou trimestres, leur mise en place est le plus souvent gratuite et entre en vigueur dans le mois qui suit la demande faite à votre assureur.
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Un système souple
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Le système des rachats d’assurance-vie est également intéressant de par sa souplesse. Ainsi, il est possible de modifier le montant et la périodicité des retraits ou même de les supprimer à tout moment. Cependant, la programmation des retraits partiels suppose une certaine mise de départ sur votre contrat, dont le montant varie selon les assureurs. Dans tous les cas, le principe reste inchangé: plus vous placez d’argent, plus vous pourrez programmer des retraits importants. De plus, tout retrait entraîne une ponction définitive de votre épargne, mais il suffit de laisser une somme minimale sur votre contrat pour qu’il se poursuive. Les sommes restées en compte continuent à produire des intérêts. Un retrait isolé est possible sur tous les fonds du contrat mais des retraits programmés se font le plus souvent sur le fonds en euros uniquement. Enfin, vous gardez la possibilité de procéder à de nouveaux versements, mais en contrepartie de nouveaux frais d’entrée.
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Une fiscalité avantageuse
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Côté fiscalité, sachez que seuls les intérêts sont imposés, non le capital. Faire des retraits avant quatre ans notamment est peu taxé puisque les sommes placées n’auront pas encore produit beaucoup d’intérêts, ce qui allègera d’autant la facture fiscale. Mais il est plus avantageux d’attendre huit ans avant de racheter son contrat : les intérêts ne sont alors plus taxés qu’à 7,5% (contre 35% avant quatre ans et 15% entre quatre et huit ans), après déduction d’un abattement annuel de 4600 euros pour un célibataire et de 9200 euros pour un couple soumis à imposition commune. Néanmoins, pour échapper à l’impôt sur vos retraits, l’idéal reste de faire chaque année le plein des abattements.